Qweekle accueille un nouveau membre au sein de son équipe !
Arrivé fin février chez Qweekle, Thomas Jurado a pris les rênes de la solution avec une mission claire : concevoir une solution toujours mieux pensée pour les équipes terrain de sites touristiques.
En tant que Product Officer, il n’est pas là pour “accompagner” les professionnels du loisir, mais pour leur proposer un outil simple, agile et bien conçu — une solution qui anticipe leurs besoins, plutôt que de les alourdir.
Issu du monde de la création de produits digitaux, Thomas apporte un regard neuf sur un secteur qu’il découvre avec curiosité et humilité. Ce qui le guide ? L’envie de créer quelque chose d’utile, centré sur l’utilisateur, et qui fluidifie le quotidien des sites qui accueillent du public.

Dans cette interview, Thomas revient sur ses premiers mois chez Qweekle, ses impressions à chaud, mais aussi sur les enjeux très concrets des parcs animaliers, aquariums et autres lieux de visite : manque de temps, outils peu adaptés, gestion de la donnée… Il partage sa vision d’une solution plus fluide, plus accessible, mais surtout plus efficace pour les équipes sur le terrain. Avec simplicité et enthousiasme, il décrypte les besoins qu’il observe et les réponses qu’il construit avec l’équipe.
Une bonne occasion de mieux comprendre comment Qweekle continue d’évoluer, au plus proche des réalités du secteur, avec une ambition claire : remettre de l’agilité et de la clarté dans le quotidien des gestionnaires de sites.
Bienvenue chez Qweekle ! Tu as un parcours technique d’abord en développement puis en product owner. Pourquoi cette transition OU peux-tu nous expliquer ce qu’est le rôle d’un CPO ?
C’était une volonté de prendre du recul sur les projets. Je souhaite avoir une vision à long terme sur le produit en définissant une roadmap et pouvoir prendre des décisions en conséquence. Étudier les options qui s’offrent à nous, en choisir une et avancer dans ce sens.
Le PO ou Product Officer est en français, le directeur.rice Produit est le garant de la stratégie produit, en partant de sa conception jusqu’à sa mise sur le marché. C’est un poste à responsabilités car il doit avoir un vision globale du projet, aussi bien technique que marketing, comme par exemple, connaître les produits de la concurrence
Qu’est-ce qui t’a donné envie de rejoindre Qweekle
Ce qui m’a d’abord séduit chez Qweekle, c’est le discours authentique de l’équipe de développement. Lors de nos échanges, j’ai ressenti une véritable volonté d’avancer, mais aussi un besoin exprimé de structurer davantage les méthodes de travail et d’assurer un meilleur suivi des projets. Pour moi, c’est un challenge motivant : participer à la mise en place de nouveaux processus, accompagner l’équipe dans sa montée en maturité, et contribuer concrètement à l’amélioration de l’organisation.
Rejoindre une équipe qui attend beaucoup de vous, c’est une pression positive.
Enfin, le secteur d’activité de Qweekle a été un vrai facteur d’attractivité. J’y ai trouvé un aspect plus ludique, plus créatif, qui correspond à mon envie de m’investir dans des projets innovants et porteurs de sens. Travailler dans un environnement où l’on peut à la fois relever des défis techniques et évoluer dans un univers stimulant, c’est exactement ce que je recherchais.
En tant que CPO, tu es un peu l’équilibriste entre la vision stratégique et la technique. Comment comptes-tu organiser et prioriser le travail des développeurs pour répondre aux besoins des 500 clients Qweekle ?
La volonté initiale des fondateurs de Qweekle est de structurer l’entreprise horizontalement. J’aime cette approche et je partage ce mode de fonctionnement. Néanmoins, toute entreprise a besoin de décideurs. Il y a donc un équilibre à avoir.
En ce qui concerne la priorisation fonctionnelle, je m’appuie sur le retour des personnes sur le terrain (les équipes en relation avec les clients : commerciales, support et customer success).
Pour la priorisation technique, je m’appuie sur le retour de l’équipe de développement. Il y a les étapes d’analyse et d’estimation qui sont déterminantes et je compte bien puiser dans leurs connaissances de la solution et du marché pour définir les grands axes stratégiques de développement produit.
L’IA, c’est cool… mais pas juste pour être « tendance ». Comment envisages-tu l’intégration de l’intelligence artificielle dans la plateforme, notamment en lien avec la business intelligence ?
L’IA est un outil exponentiel qui ne va cesser de s’améliorer. Il peut être utile dans l’exploitation de données, par exemple générer un prévisionnel de chiffre d’affaires lorsqu’il y a une journée ensoleillée un samedi de mars.
D’un point de vue interne, cela peut être utile pour l’équipe Support par exemple. Fournir des réponses rapides aux clients pour qu’ils puissent gagner en autonomie et rendre l’accès aux ressources internes encore plus simple et de façon la plus intuitive possible. Il y a plein de façons d’intégrer l’IA mais l’objectif doit rester d’aider, simplifier la vie des utilisateurs sur la plate-forme.
Pour nous, en interne, je pense qu’un des défis, c’est de trouver la juste place de l’IA dans nos usages. J’ai même envie de dire “apprenons à l’utiliser pour nous avant de lui trouver un rôle pour un tiers”.
Un projet fil rouge, la V3… Tout changer et simplifier la maintenance, ça sonne comme un superbe défi à relever ! Quels sont les grands axes de cette évolution ?
Nous passons à une architecture « API based », qui représente une transformation stratégique majeure pour toute application moderne. Cette approche offre de nombreux avantages à la fois techniques, business, organisationnels et pour l’expérience utilisateur.
Sur le plan technique
les API facilitent l’intégration et l’automatisation entre différents systèmes, internes ou externes, ce qui fluidifie les échanges de données et réduit les interventions manuelles. Grâce au découplage des composants, chaque brique de l’application peut évoluer indépendamment, simplifiant la maintenance et accélérant les mises à jour.
Côté business
L’automatisation via API permet de réduire significativement les coûts d’exploitation et de maintenance. En ouvrant des API à des partenaires ou clients, il devient possible de créer rapidement de nouvelles fonctions ou des fonctions dédiées à un client ou secteur de client particulier. Nous allons également pouvoir tester rapidement de nouveaux services et ainsi s’adapter aux retours de nos utilisateurs
Pour l’expérience utilisateur
Les API permettent d’intégrer facilement des fonctionnalités avancées (paiement, notifications, géolocalisation, etc.), améliorant la qualité et la fiabilité des applications. Elles garantissent aussi une navigation rapide et fluide, ainsi qu’une expérience homogène sur tous les supports (web, mobile, etc.), tout en facilitant la personnalisation.
Enfin, sur le plan organisationnel
Les API, accompagnées de documentation et d’outils dédiés, augmentent la productivité des équipes et facilitent la collaboration. Elles offrent également des outils de monitoring et d’analyse, permettant de mieux piloter l’activité et d’anticiper les évolutions nécessaires. L’architecture API apporte ainsi une grande agilité, essentielle dans un environnement en constante mutation.
La tech, c’est comme une maison, il faut l’entretenir. Comment assures-tu l’équilibre entre stabilité technique et évolutivité du produit ?
Grâce à une organisation Scrum principalement. Pour ceux qui ne seraient pas familiers avec cette méthode de gestion de projet, il s’agit de mener un projet en travaillant en équipe et en avançant par petites étapes appelées des sprints. Dans chaque sprint nous travaillons sur les tâches techniques, la partie immergée de l’iceberg tout en continuant d’ajouter des fonctionnalités à la solution, qui est elle, la partie émergée de l’iceberg.
La clé du bon équilibre entre stabilité technique et évolutivité du projet repose sur des ressources qualifiées bien entendu, mais aussi une définition claire des rôles de chacun et leur amélioration continue, tout au long du projet. Sa flexibilité est un réel atout dans les projets techniques car elle nous permet de s’adapter aux changements.
Tu es adepte de la méthode Scrum et du travail en sprint. Comment cela va-t-il se traduire au sein de l’équipe pour garder une vision long terme sans perdre en agilité ?
Le plus grand challenge des projets utilisant la méthode SCRUM c’est en effet de garder le cap vers l’objectif principal.
En définissant une roadmap claire et alignée avec la stratégie d’entreprise de Qweekle et en s’entourant de personnes talentueuses et embarquées dans le projet, c’est possible. L’agilité de la méthode et les sprints dont elle se compose fait d’elle un outil très collaboratif et qui incite à la communication entre les équipes.
Ainsi, chaque partie prenante est au fait des avancées de chacune, a connaissance des obstacles ou contraintes qu’elle rencontre.
En tant que CPO, c’est à moi que revient la responsabilité d’identifier les risques et les priorités lors de ces réunions quotidiennes et de cadencer, répartir les ressources dans le seul but est l’atteinte de l’objectif final.
Un CPO puise sa vision dans une véritable écoute des besoins des clients. C’est une valeur que tu mets en avant. Comment cela se traduit concrètement ?
De façon générale, un produit est avant tout créé pour répondre à un besoin de la part des clients. Les équipes produit se doivent d’être à l’écoute de ces besoins si elles souhaitent y répondre. Sans cela, comment savoir si nous travaillons dans la bonne direction ?
Chez Qweekle, et c’est bon signe, les personnes restent dans l’entreprise. Ce qui signifie qu’il y a une connaissance du secteur et du marché très riche. J’ai donc la chance de pouvoir m’appuyer sur leurs connaissances. Cependant, je dois me faire mon propre avis et étudier, avec mon parcours et mes acquis, ce qui doit être fait.
Pour cela, je participe à des démos client, je réponds aux appels d’offres et rencontre des clients sur site ou dans des salons.
Je suis naturellement très à l’écoute et tiens à mettre cette qualité au service des mes nouvelles fonctions chez Qweekle.
Certaines demandes clients peuvent être (très) ambitieuses… Y a-t-il des fonctionnalités que tu considères impossibles, ou est-ce juste une question de budget et de temps ?
Rien n’est impossible ! Le budget, le temps à consacrer rentrent en compte mais il y a aussi la stratégie commerciale. Est-ce que cette fonctionnalité permettra de faire grandir Qweekle ? Si oui, dans quelle mesure ?
Ce sont des questions qui doivent être traitées très rigoureusement et les réponses doivent contribuer à la road map dont je parlais plus tôt. Ces réponses sont l’essence même de la vision stratégique de l’entreprise et je tiens à les mettre en application dans mon périmètre d’actions, c’est-à-dire le développement de la solution Qweekle.
Maintenant que tu travailles dans le secteur le plus fun, quel est ton site de loisir et/ou culturel préféré ?
Je suis de la région nantaise et au risque de paraître chauvin, j’aime beaucoup les Machines de l’Île à Nantes. Je trouve que c’est très impressionnant ce qu’ils arrivent à faire grâce à la mécanisation d’animaux gigantesques. J’aime me balader sur l’île, de préférence lorsqu’il fait beau même si on est pas toujours aidés, et tomber sur l’éléphant qui traverse l’esplanade et nous arrose avec sa trompe. C’est toujours de bons moments passés avec ma fille, simples et rafraîchissants !